Depuis le mois de janvier, le VAFC reproche à son potentiel acquéreur III Sport Invest le non versement des fonds du rachat. Devant l’attente de la DNCG, les tensions internes entre les deux parties sont dévoilées via des communiqués.
Le 7 décembre 2018, les supporters du club nordiste pouvaient voir un rayon de soleil surplombant le stade du Hainaut. En cause, un protocole de vente entre le président Eddy Zdziech et la société III Sport Invest venait d’être signé. Les repreneurs s’offraient 68 % des parts du club contre 6,2 millions d’euros. Seulement, le mois de janvier 2019 est déjà bien consommé et Valenciennes attend toujours la décision de la DNCG* pour finir au mieux son mercato hivernal.
Duel par communiqués interposés
« Le projet de reprise du Valenciennes Football Club porté par III Sport Invest, est entré dans sa phase de finalisation », a affirmé pourtant Maître Olivier Lopez, avocat de la société suisse dans un communiqué, publié le mardi 8 janvier. Deux jours plus tard, le président Eddy Zdziech a quant à lui tenu « à apporter quelques précisions relatives ».
Selon lui, III Sport Invest n’avait pas donné les fonds nécessaires « au plus tard le 20 décembre », comme le voulait l’accord de vente. Le club a même fixé une date limite du versement de ces fonds au 11 janvier 2019. On y apprend également que le gendarme du football français (DNCG), pouvait recevoir les deux parties, le 16 janvier. De son côté, le « futur » propriétaire du VAFC et représentant de la société suisse, Eric Besson, continuait de garder le silence « pour ne pas envenimer davantage la relation vendeurs/acquéreurs ».
« Aucun rendez-vous » avec la DNCG
Mais à la veille du 16 janvier, le président de la DNCG, Jean-Marc Mickeler, s’exprimait dans le journal L’Equipe. Pourtant, le VAFC n’avait planifié aucun rendez-vous concernant le projet de reprise.
Il n’en fallait pas plus pour réveiller le camp des acquéreurs. Mardi, le futur conseiller du club en cas de rachat, Paul Tavares, s’est exprimé sur le versement. « Les fonds sont disponibles sur une banque de premier plan suisse mais n’ont pas encore été transférés sur le compte CARPA** […]». En effet, la société attend des documents du club. Pour rappel, la date butoir de la cession du VAFC a été fixée au 31 janvier 2019. En cas d’échec avec III Sport Invest, d’autres repreneurs pourraient être sollicités. Il vaut mieux assurer ses arrières quand on sait que l’entreprise suisse a échoué avec un autre club. Le président de l’ESTAC (Troyes), Daniel Masoni, s’en souvient encore…
Charlie Creteur
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