A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, plusieurs marches militantes ont eu lieu dans certaines villes françaises. Notamment à Lille, samedi, où la marche était organisée par le collectif du 8 mars. Ce dernier rassemble plusieurs associations féministes lilloises.
La « journée internationale des droits des femmes », ce n’est pas une occasion d’offrir des fleurs, et encore moins le moment d’organiser des réductions sur le maquillage comme le font chaque année certaines enseignes. En revanche, pour les associations féministes de Lille, c’était le moment de se rassembler afin de dénoncer la société patriarcale.
Plusieurs associations présentes
Le rendez-vous était donné place de l’Opéra à 14h. Cinq cents personnes ont répondu à l’appel et ont arpenté les rues de Lille pour scander leurs slogans féministes et brandir des pancartes aux messages engagés. Le tout en musique, puisqu’un groupe de femmes jouant des percussions se trouvait en tête de cortège.
De nombreuses associations étaient présentes: on retrouvait notamment les membres d’Olympe se bouge – l’association féministe de l’Université de Lille 2, qui a fait annuler la venue de Jean Lassalle en janvier dernier- ou encore des représentantes d’Osez le féminisme.
En queue de cortège, le parti « la France Insoumise » était également représenté, puisqu’ont participé à la marche les députés Adrien Quatennens et Ugo Bernalicis, respectivement élus de la première et seconde circonscriptions du Nord.
Une ambiance joyeuse malgré quelques heurts
La marche s’est déroulée de manière pacifique, le tout dans une ambiance festive. Une altercation a néanmoins eu lieu entre quelques manifestants et des CRS, lors de laquelle ces derniers ont fait usage de bombes lacrymogènes. Ceci a quelque peu provoqué la colère de certaines manifestantes, sans pour autant leur ôter le sens de l’humour. En effet, celles-ci ont répliqué en chantant « Les femmes dans la rue, les poulets à la cuisine! »
Après deux heures de marche, le parcours s’est achevé place Sebastopol. Les participants étaient alors invités à se rendre dans la salle du Gymnase, où un village associatif était installé pour l’occasion.
Rachel Cotte





