Ça n’a pas pu vous échapper. Dès que vous faîtes un pas dehors, ou même si vous restez chez vous devant la télé, tout vous le rappelle : c’est Noël. Ça y est. Vous avez tous vos cadeaux, ils sont emballés, le sapin est soigneusement  décoré et vous avez même votre soirée de prévue pour le nouvel an. Mais qu’est ce qu’on mange le soir du réveillon ?

Si cet événement rime avec cadeaux et famille, il rime surtout avec repas pantagruélique. C’est le (dernier) moment de l’année pour se faire plaisir et surtout pour oublier de compter les calories. De toute façon, comme tout le monde, nos résolutions pour 2020 prévoient de se (ré)inscrire (comme toujours en janvier) à la salle de sport, pour mieux résilier notre abonnement en février. 

Petit tour du monde culinaire 

A Noël, la cuisine française, mondialement réputée, est admirée pour son foie gras et ses huîtres, et jalousée pour sa traditionnelle buche pâtissière, incontournable sur nos tables. Mais pourquoi ne pas miser sur l’originalité en  se laissant tenter par un plat venu d’ailleurs ? A travers les différents pays du globe, le repas du Réveillon se décline à toutes les sauces. 

En Russie, à рождество (Noël), il est de rigueur de déguster du Borch (ou bortsch) : une soupe aux couleurs de son pays natal, composé de betteraves, de tomates et d’os à moelle. Nécessitant beaucoup de minutie et une longue préparation, il ne se déguste que lors de grandes fêtes. 

Pour les plus gourmands, la gastronomie mexicaine est idéale avec le « Mole poblano »,. Cette sauce, parfaite pour ravir les papilles des amateurs de sucré-salé, allie subtilement le chocolat avec un soupçon de piment, qui n’en révèle que mieux la douceur sucrée. 

Pour ceux qui aiment les mets sensationnels, on ne peut que vous conseiller le Kiviak, un plat traditionnel qui vient tout droit du Groenland. Pour le réaliser, il vous suffit de fourrer 500 oiseaux entiers dans une carcasse de phoque et laisser reposer sous une pierre à l’extérieur. Mais il faudra vous armer de patience (et de courage), car plusieurs mois de macération sont nécessaires avant la dégustation. 

Noël, une fête de partage

En cuisine, il en faut pour tous les goûts. Tout le monde n’est pas friand d’oiseaux crus macérés dans un cadavre de phoque, et particulièrement les végétariens et véganes. De plus en plus nombreux, Noël est pour eux parfois source d’angoisse et d’exclusion. Entre le foie gras, le chapon et les huîtres, difficile de s’y retrouver. Heureusement, il existe de nombreuses alternatives. D’après le « European Data Journalisme Network », l’Europe est le premier marché mondial en termes substituts de viande, qui représentent près de 40% des ventes à échelle mondiale. 

Le « faux gras » l’alternative végane et « cruelty free » ¹ de son homologue (le foie gras) ne nécessite pas de gaver des volailles pendant plusieurs jours jusqu’à atteindre le stéatose hépatique¹. 

retrouvez la recette : https://www.cuisineaz.com/recettes/faux-gras-de-noel-99194.aspx

La Nativité est une belle occasion de penser aux autres, et aussi aux animaux. Chaque année en France 1,1 milliard d’animaux sont abattus (dont 99% dans des conditions inhumaines) pour assouvir la consommation de viande de l’hexagone. Réduire notre consommation de chair animale à Noël participe à sa magie. 

Et les calories ? 

Nombreux sont ceux qui appréhendent les fêtes de fin d’année, qui ruinent leurs efforts de l’année. Adieu à ces heures à la salle de sport, cet escalier choisi à la place de l’ascenseur ou cette salade, payée bien plus cher qu’un sandwich trop calorique. Mais ne vous inquiétez pas tout n’est pas perdu ! 

Angélina Mortellaro coach en nutrition santé, nous rassure «  Ce n’est pas à cause d’un repas trop copieux ou deux que l’on prend du poids. Il faut, par contre, éviter les excès répétitifs, les chocolats entre les repas et autres sucreries sur une trop longue période». Et bonne nouvelle : le champagne n’est pas calorique ! 

Alors traditionnel ou original, végane ou au régime, Noël reste une fête magique de partage. L’important est de passer un bon moment en famille avec ses proches autour d’un bon repas en attendant le passage du père Noël ! 

Cruelty free¹ : produit développé sans cruauté animale

stéatose hépatique² : maladie qui se caractérise par la présence d’acides gras stockés dans les cellules du foie.  Provoque de nombreux effets secondaires chez l’animal, notamment digestifs, respiratoires et physiques

Alice GADENNE