« Histoire de pattes », c’est le pied cette exposition !

A l’initiative des étudiants de licences de la Faculté de Gestion, Economie et Sciences, « Histoire de pattes » a investi la salle d’exposition de l’Hôtel académique de l’Université Catholique de Lille jusqu’au 12 février 2020. Riche et étonnante, elle promet de fasciner petits et grands.

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Affiche de l’exposition

L’objectif de l’exposition est de montrer que le monde animal, dans sa globalité, possède des pattes. Le visiteur peut ainsi découvrir trois mondes distincts pour comprendre que l’animal est bâti sur la même base : les pattes.

Le premier de ces mondes est composé non pas de pattes mais de « pieds » comme les étoiles de mer ou les escargots par exemple. Le second présente les animaux à pieds articulés : les arthropodes (insectes ou crustacés). Le dernier regroupe les tétrapodes, dont l’Homme fait partie.

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Le membre chiridien chez les tétrapodes (Wikimedia Commons)

Une exposition ouverte à tous

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Les pattes sont visibles sur le squelette du serpent

Chez les visiteurs, le constat est unanime : l’étonnement est de mise. S’il est logique que le loup possède des pattes, il est plus étrange de réaliser que le serpent, lui aussi, en a une paire.

L’exposition retranscrit ainsi l’évolution du monde animal. D’abord marin, il a ensuite développé des pattes pour pouvoir vivre en-dehors de l’eau. Certains animaux faisant la transition entre ces deux mondes sont exposés comme l’axolotl, entre autres salamandres.

Gratuite, l’exposition ouvre ses portes du lundi au vendredi, de 14h à 18h. Après avoir visité les lieux, un visiteur a déclaré que c’était « intéressant et pédagogique« . « J’ai appris plein de choses » admet Julien, venu à l’occasion de la journée portes ouvertes du 2 février.

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Les visiteurs observent un marsupial empaillé sous les explications de Bruno Milhau (à droite)

Bruno Milhau, enseignant-chercheur en géologie et paléontologie, coordinateur de l’exposition, s’est déclaré satisfait du nombre de visiteurs à l’occasion de cette journée. « Il y a beaucoup d’informations à découvrir, des classes sont même venues la visiter. » Il a ainsi admis avoir apprécié de voir certains visiteurs découvrir l’exposition malgré leur phobie de certaines espèces, pourtant aujourd’hui inoffensives dans leur éternel bain de formol.

Flore Lheureux