La décision finale est enfin tombée : les auto-écoles demeureront fermées pendant toute la durée du confinement, impliquant un retard dans les examens du permis de conduire et ceux du Code de la route. Une situation difficile à digérer pour les dirigeants et examinateurs, déjà fortement impactés par le premier confinement.
La situation est pour le moins difficile à cerner, en effet, contrairement au premier confinement les examens du permis de conduire étaient maintenus mais les heures de conduite et les cours de code ne pouvaient avoir lieu, de quoi se faire des cheveux gris pour les auto-écoles françaises. Ne pouvant dispenser les cours, les nouveaux candidats sont inexistants mais l’absence de fermeture totale empêchait l’accès aux aides de l’État.
Le verdict est finalement tombé le 11 novembre et la fermeture administrative totale des auto-écoles a été décidée, débloquant ainsi l’accès au fond de solidarité.
L’apparition de nouveaux obstacles
Bien que cette clarification de la situation permette d’y voir plus clair, c’est toute une nouvelle organisation qui se profile. Les candidats à l’examen du permis de conduire sont bien embêtés car ne pouvant pratiquer et risquant de perdre des notions acquises à l’aide des heures de conduite. Une fois le déconfinement amorcé, cela pourrait représenter des frais supplémentaires également pour rattraper ce retard.
En ce qui concerne le passage du code, les cours pouvaient avoir lieu sur place mais aussi via des plateformes en ligne pour certaines, ce deuxième mode de fonctionnement est donc l’unique qui puisse fonctionner actuellement pour continuer de s’entrainer à distance.
Cependant, pour les auto-écoles qui ne disposent pas de plate-forme d’entrainement au Code de la route, cela pourrait représenter un véritable manque à gagner, pouvant pousser les candidats à se tourner vers des cours en ligne comme la plateforme ORNIKAR par exemple. En somme un coût difficile à assumer pour ce secteur qui dépend de l’interaction en direct.
Océane Blin
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