Avec les vacances de Noël, les déplacements s’accentuent. Pendant cette période particulière due à la crise sanitaire, comment nos habitudes se sont répercutée sur les transports ? Face aux restrictions, quelles attitudes apporter à nos déplacements ? Les compagnies de transport se sont adaptés mais les affluences ont tout de même radicalement changé depuis l’année dernière.
Le confinement a coupé court à tous les transports en communs, allant jusqu’à limiter considérablement l’usage de la voiture, et ce de manière drastique. Ainsi, dès lors que Noël approche et que les mesures contre la Covid 19 se dissipent légèrement, autorisant davantage aux déplacements sous certaines conditions, comment réagir entre transports en commun et individuels ? Nombre de Français prévoient de voyager, pour retrouver leur famille le temps des fêtes, ou bien pour changer d’air. Ainsi, revenons sur la situation des transports, afin de voir comment ces derniers se sont adapté aux mesures très strictes du gouvernement depuis maintenant dix mois.
Le réseau ferroviaire de nouveau sur les rails
C’est pour Noël que la SNCF a annoncé le retour des trains sur l’ensemble du réseau de lignes de chemins de fer. Bonne nouvelle quand on sait que ce moyen de transport est d’autant plus utilisé dans cette période habituellement. La SNCF a également annoncé que cela concernerait tous ces trains, du TGV INOUI jusqu’au réseau Intercités. Seule fermeture tout de même, celle des wagons restaurants. C’est le cas depuis le 15 décembre, date à laquelle le 2ème confinement a pris fin. Face aux possibles changements de dernière minute : tous les billets sont d’ailleurs remboursables ou échangeable d’ici le 4 janvier.
Attention par contre aux règles sanitaire qu’il ne faut pas oublier. Dès lors que vous empruntez le réseau ferroviaire, le masque reste obligatoire sous réserve d’une amende. C’est à partir de 11 ans que le masque est obligatoire. Face à tout imprévu, du gel hydro alcoolique et des masques sont disponibles via les boutiques de gare ou par distributeurs automatiques, mais non sans une certaine somme un peu élevée par rapport à ailleurs.

Crédits photo : SALESSE Florian
Néanmoins, malgré toutes ces mesures, la SNCF n’a pas le trafic escompté, et face aux décisions prises par la compagnie, les personnes devant se déplacer ne privilégient plus automatiquement le train, contrairement aux années précédentes. C’est une première qui s’explique par le contexte évident, rendant ce moyen de transport quelque peu risqué.
Un secteur aérien qui bat de l’aile ?
Autre secteur subissant de plein fouet la crise liée à la Covid19, entre confinement et l’arrêt net des déplacements à l’étranger pour motif touristique : Air France est notamment en difficulté, ayant licencié considérablement, alors que le secteur se portait relativement bien il y a de cela un an à peine.
Cependant, si les vols étaient très limités depuis le premier confinement, les fêtes de fin d’année vont permettre au trafic aérien de rouvrir quelques lignes, notamment vers l’Outre-Mer. De plus, le trafic à l’intérieur de la France rouvre progressivement ses lignes, alors que les aéroports, loin d’être bondés, se peuplent tout de même. Cela reste encourageant et, tout comme la fait la SNCF, les billets d’avions annulés peuvent également être remplacés ou remboursés, sur tous les vols jusqu’au 30 septembre cette fois-ci.
Face à la quarantaine obligatoire dans les pays où les aéroports ont rouvert, Air France met d’ailleurs en place une assurance afin de couvrir les frais supplémentaires en cas de confinement de 7 ou 17 jours. Les compagnies low-cost, pour leurs cas, maintiennent leurs vols, comme Easy Jet ou Transavia.
L’asphalte noir de monde sur les grandes distances
Enfin, l’automobile reste le moyen de transport privilégié pour le début de vacances et le retour vers les familles. Entre bouchons dans les grands axes, sinon dans et autour de la capitale : gare à ne pas être rattrapé par le couvre-feu. Ainsi, des horaires larges sont préférables, entre 6 h et 20 h, quoiqu’il arrive bien sûr.
Les compagnies de bus ont aussi rouvert depuis la fin du deuxième confinement, ce 15 décembre. Reliant généralement les grands axes, les bus peuvent même rouler en dehors des limites de couvre-feu. Le billet de transport est en effet un moyen valable pour circuler entre la station de bus et chez soi, malgré le couvre-feu.
Avec cette période de Noël troublée, sans précédent par les mesures mises en place : chacun doit s’adapter face à la crise sanitaire qui ne désemplit pas. Les gestes barrières restent essentiels face au milieu du transport qui ne ressortira pas indemne de cette crise. Néanmoins, la remise en place progressive des axes de circulations, autre que par la voiture, sont encourageants, et permettent de passer un Noël avec ses proches, loin des deux confinements de cette année 2020, qui restera comme l’une des années plus inattendues.
Nicolas Pelouas
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.