« Course en cours », un projet, un concours et des jeunes

Une dizaine d’élève de 3ème du collège Miriam Makeba à Moulins participent à un concours, « course-en-cours ». Ce concours consiste à concevoir un véhicule innovant autonome muni d’une motorisation électrique officielle.

Jeudi 14 janvier, à 16 heures, au collège Miriam Makeba, plusieurs élèves de 3ème s’activent autour d’un projet d’envergure. Malgré leurs jeunes âges, ils participent à un concours nommé « course-en-cours ». Le but est de construire de A à Z, un véhicule innovant doté d’une motorisation électrique officielle. Membre du parcours excellence de leur collège, ils sont supervisés par leur professeur de technologie, Régis Arold, ancien ingénieur en Formule 1 dans l’écurie Renault. « C’est un concours compliqué. Malgré les difficultés, mes élèves sont à fond ! », confie monsieur Arnold.

Plusieurs étapes

Le concours comporte plusieurs phases. La première est le championnat régional, en mai, où les élèves rencontreront d’autres collèges ou lycée. S’ils parviennent à se qualifier, ils participeront au championnat national qui se déroulera à Paris. Les différentes écuries sont notées sur la conception et le design du véhicule, la présentation du stand et un entretien de huit minutes dont une en anglais. « Pour notre écurie, on a choisi un éclair sur un nuage, en référence à Tik Tok », raconte Kyllian, chef de son écurie.

Bien évidemment, ils seront aussi jugés sur les performances de leur création lors de courses en ligne droite (pour la vitesse) et des courses avec obstacles (pour le freinage). Chaque écurie est assistée d’un ingénieur de chez Dassault et un de chez Michelin pour la motorisation et les pneumatiques. Les moteurs sont identiques pour tous et sont fournis le jour de la compétition.

De A à Z

Mais avant d’en arriver là, il faut déjà la construire cette voiture. Pour cela, les 11 élèves sont répartis en deux écuries concurrentes. Chacun à son rôle : marketing et communication, style et design, fabrication, ingénieur, ingénieur numérique et chef d’équipe. Tous y vont de leurs petits grains de sel. Codage de la voiture, création de l’armature ou encore stylisme, ils ont jusqu’en mai pour être au point. D’aucuns pourrait croire que ça ne relève pas du niveau de 3ème et pourtant, ces jeunes sont surprenants de sérieux et de savoir-faire. « Au début, c’était dur, mais on a pris le rythme, c’est quand même trop stylé », expliquent-ils. Une chose est sûre, Axel, Kyllian, Ali, Gédéon, Raphaël, Nils, Léonore, Nafie, Tarek, Mohamed et leur enseignant, Régis Arold, en ont sous le capot.

Louis NAM