Ce jeudi 11 mars, le Parti communiste du Nord appelait à se rassembler devant l’Agence régionale de santé de Lille. Une action qui visait à réclamer la levée des brevets sur les vaccins, devant l’Organisation mondiale du commerce.
Une vingtaine de militants, rassemblés au bout du boulevard Willy Brandt, dans la pluie et le vent du périphérique… Mais présents malgré tout, notamment autour de Fabien Roussel, secrétaire général du PCF, ou encore Ludovic Guyot, conseiller départemental du Pas-de-Calais. Les élus demandent officiellement que la France soutienne la levée des brevets, décidée aujourd’hui par l’OMC. « Nous demandons que les vaccins puissent être produits dans le monde entier, et que notre pays soutienne cela. Que le vaccin devienne donc un « bien commun ». Nous sommes présents ce matin devant toutes les ARS de France à cette fin. L’industrie pharmaceutique a vu dans la pandémie une opportunité financière, en Russie, aux Etats-Unis et en Europe. Alors que beaucoup de pays n’ont toujours pas accès au premier vaccin. »

Un manque de moyens mis en avant
« La seule solution est la vaccination massive, poursuit le député du Nord. Mais les laboratoires français ne peuvent pas le produire, il y a un manque de moyens financiers, humains. Il faut multiplier la capacité de production. » Alors que l’Institut Pasteur de Lille est sous le feu des projecteurs, pour des dissensions internes ayant retardé la recherche d’un vaccin, les élus pointent eux un manque de moyens : « Il n’y a pas de logique. Les aides à Pasteur sont de 5,8 millions d’euros par an. Ce depuis quinze ans, sans hausse cette année. » développe Ludovic Guyot. Le gouvernement promet 30 millions de personnes vaccinées en France pour cet été.
CM
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.