Il en faut parfois, du courage, pour se lancer. Que ça soit en amour ou en littérature, le premier pas n’est jamais facile, surtout lorsqu’on n’y connaît rien. Pour voir son premier roman être publié, c’est la même chose qui se passe. Entre compte d’auteur, internet et microcosme des éditeurs, le cheminement n’est pas évident. Cinq conseils pour être publié avec Jim Coupé, jeune auteur qui vient de voir son premier essai paraître chez un éditeur nordiste !
1. Bien regarder le type de maisons d’édition
« La première chose à faire, c’est de regarder si c’est une maison d’édition à compte d’auteur, ou à compte d’éditeur. Albin Michel, Les Editions de Minuit, Flammarion éditent à compte d’éditeur : ils paient l’impression, la diffusion, le démarchage. Mais il faut arriver à les convaincre ! En contrepartie, vous ne touchez que 10 % de chaque vente. A compte d’auteur, il faut payer 3 000 euros… Pour commencer seulement à rentabiliser après 500 exemplaires vendus ! Il faut donc regarder le type de maisons, car celles à compte d’auteur envoient des réponses positives, mais il faut payer. Ils ne sont pas regardant sur la qualité. »
2. Trouver un éditeur à qui l’ouvrage va parler
« Mon ouvrage est publié chez Borromées Editions, une petite maison de Wattignies. Un comité de lecture de trois personnes m’a donné ma chance. Ils ont été convaincus car l’histoire de Trois Lettres se déroule à Lille, avec des lieux qui leur parlaient, les touchaient. Il ne faut pas hésiter à viser des maisons à qui ce que vous racontez va parler ! »
3. Se fixer des objectifs, ne pas perdre espoir
« J’ai commencé par une centaine de ventes sur le premier mois, sachant qu’un livre est qualifié de bon premier roman à partir de 1 000 ventes. Un best-seller, c’est 2 000 ou 3 000 ! Je me suis fixé des paliers, 100 ventes, 500, puis 1 000. Sachant que c’est le premier mois qui fait le plus de ventes. Pour donner un exemple, Valérie Pécresse avait écrit un livre, et n’avait vendu qu’autour de 400 ventes le premier mois ! Chez Borromées, je m’occupe du démarchage seul, comme aller proposer mon livre dans les librairies. »
4. Internet, une autre chance ?
« Il y a une dernière possibilité d’être édité, mais plus spéciale. C’est l’autoédition, où l’on s’occupe de tout, de A à Z. Là, c’est intéressant, car tous les bénéfices reviennent directement dans le portefeuille dès la première vente. On peut vendre les ouvrages sur internet, comme Amazon qui propose un contrat d’exclusivité. »
Propos recueillis par CM

Trois lettres, une histoire d’amour actuelle.
Elle, c’est Ana, lui, c’est Tom. Ils se sont rencontrés, puis quittés. Trois lettres, c’est le récit d’une histoire d’amour telle qu’elles existent de nos jours. Superbe et triste à la fois. L’histoire de Tom, jeune célibataire lillois, hédoniste, et d’Ana, idéaliste lancée dans une quête de sens. C’est une histoire d’amour qui se déroule à Lille, écrite par un Lillois pour les Lillois, qui raconte une génération digitalisée et qui rêve d’ailleurs.
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