Manèges et buvettes ont pris place au Champ de Mars à la Citadelle de Lille et ce jusqu’au 26 septembre. A l’heure où le Covid est encore présent, les mots d’ordre dans les allées sont détente et amusement.
De nombreuses familles sont présentes dans les allées de l’esplanade du Champ de Mars ce mercredi en fin d’après-midi. Parents, grands-parents, enfants et petits-enfants profitent ensemble de ce moment de détente et de jeu. Marie-Chantal Fatinot, Lilloise et habituée de la foire depuis 35 ans, est venue cette année avec ses enfants et petits-enfants. « J’aime beaucoup l’ambiance festive de cet évènement. Ça nous fait du bien de nous retrouver et de pouvoir voir du monde. »
« Profiter d’un moment en famille »
Même son de cloche du côté d’Antoine Carpentier, venu avec Jeanne, sa fille de 8 ans. « On passe un bon moment tous les deux. On teste de nombreux manèges ». Et pas n’importe lesquels ! Malgré son jeune âge et ses 1m35, Jeanne adore les attractions à sensation forte, tout comme son père. « Malheureusement, elle n’a pas encore la taille requise. Les enfants doivent mesurer minimum 1m40 ». Quelques centaines de mètres plus loin, Antoine et Jeanne sont en admiration devant un monstre d’acier, manège équipé d’un bras articulé où les plus téméraires sont envoyés à plusieurs mètre au-dessus du sol. Des étoiles pleins les yeux, la petite fille pourra en profiter dès l’année prochaine.

« Le public est au rendez-vous »
Dans une autre allée de la fête, Elona Lebrun, indépendante sur son stand depuis 4 mois, est satisfaite de la fréquentation : « C’est la première fois que je viens à Lille et je suis très contente. Le public est au rendez-vous. On sent que les gens avaient besoin de sortir, de se retrouver et de profiter d’évènement comme celui-ci. » Celle qui gère un stand de ball trap à 21 ans raconte que les deux dernières années ont été très difficiles : « Surtout pour la partie financière. Comme on n’avait pas de fête foraine, on a du envoyer de nombreux CV et lettres de motivation pour travailler à côté. Mais comme les forains arrêtent l’école assez tôt, ça a été assez compliqué. » Elona a trouvé plusieurs emplois, notamment pendant les vignes ou chez Amazon. « On a l’habitude de travailler dur donc finalement, on s’en est tous sorti. » Malgré les aléas, « on est heureux de faire ce métier ».

Amélie Desjuzeur
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