Du 1^er au 5 février se tiendra à Lille la première édition de Lillarious, un festival international de l’humour. Ce projet ambitieux se veut global et souhaite apporter un coup de projecteur sur la drôle de profession des humoristes.

La capitale des Flandres va devenir pour un temps la capitale internationale de l’humour avec comme têtes d’affiche, pour la soirée de lancement, le Lillois Gérémy Crédeville ainsi que le chroniqueur et humoriste belge Guillermo Guiz.

Le principe est simple : mettre à l’honneur pendant 5 jours les talents d’aujourd’hui et de demain, avec un accent mis sur les humoristes locaux et ceux de la francophonie ! Une soirée spéciale réunira d’ailleurs des artistes haïtiens, africains ou encore canadiens. Ils pourront se produire dans plusieurs salles emblématiques de la ville comme le Nouveau Siècle, le Spotlight, la Comédie et fait notoire, certains stand-ups se tiendront à Euratechnologies ou encore la Plaine Images.  

Un projet innovant

Le choix de ces lieux, très tournés vers l’innovation n’est en rien l’effet du hasard car Lillarious se veut être plus qu’un simple festival de l’humour. Son créateur, Grégoire Furrer – qui a fondé il y a 32 ans le célébrissime Montreux Comedy Festival – l’affirme, ce festival sera novateur en ce qu’il mêlera humour et nouvelles technologies : une première mondiale !

Grâce au financement de la région et à la participation d’entreprises locales tournées vers l’industrie créative, le festival offrira une véritable expérience sensorielle aux spectateurs. Des effets numériques comme la réalité augmentée feront partie intégrante des spectacles, confiait Grégoire Furrer au micro de BFM.

Réfléchir au devenir de la profession : « castigat ridendo mores »  

Grégoire Furrer veut faire de Lillarious un rendez-vous incontournable de l’humour… et pas seulement ! Le festival aura aussi pour mission de créer le débat afin de porter une large réflexion sur le métier d’humoriste par la création d’Etats généraux de l’humour. L’objectif ? Réunir la profession pour s’interroger ensemble sur l’avenir de cet art de la scène, devenu majeur selon G. Furrer.

Et si Lillarious crée des vocations chez certains, pas de panique ! Des programmes de formation devront voir le jour rapidement, le but étant de faire du festival le nouveau vivier de l’humour français.

Ce nouveau rendez-vous, Grégoire Furrer nous l’assure, sera drôle, festif et populaire (BFM) ! Alors ne ratez pas l’ouverture de la billetterie à la mi-novembre !

Fleur Tirloy