Grande-Synthe : 350 kg de déchets collectés dans la zone commerciale

Samedi 6 novembre, la jeune association DK Clean’Up nettoyait la zone commerciale de Grande-Synthe. Au total, pas moins de 350 kg de déchets ont été ramassés derrière les magasins et dans les buissons aux alentours.

Chaque année, depuis trois ans, Lucas et ses camarades de Dk Clean’Up ramassent des déchets dans la Communauté urbaine de Dunkerque (Cud). Leur record date d’il y a deux mois : 1,2 tonnes de déchets dans le quartier du Grand Large à Dunkerque pour une participation de 200 personnes. Une zone « très peu nettoyée par les villes » nous apprend Joseph.

Lucas et ses camarades de lycée ont créé l’association DK Clean’Up en 2019 dans le but de changer les mentalités à propos de la pollution. Photo Léa Comyn

Samedi dernier, au matin, c’était au tour d’Aushopping de Grande-Synthe. Une vaste zone commerciale entourée d’une plaine sauvage. Les coins n’y manquent pas pour y cacher ses déchets. En l’espace de trois heures, les jeunes étudiants de DK Clean’Up, avec l’aide de certains volontaires et de leurs deux partenaires, Leroy Merlin et Loxam, ont nettoyé une surface de plus de 70 000 m².

Télévisions, matelas… on retrouve de tout dans ces « zones de dépôts sauvages »

Cet événement était aussi l’occasion pour Leroy Merlin de rappeler leur rôle : la sécurité. L’enseigne prête aux associations le matériel nécessaire : des gants, des pinces, des gilets jaunes… Tous les outils étaient mis à disposition sur une table à côté du magasin pour tous les curieux voulant aider. Samedi, 30 personnes ont participé à l’initiative. À côté, Loxam met à disposition un camion permettant de faire le tour de la zone et de récupérer les sacs.

Leroy Merlin prête les outils nécessaires à DK Clean’Up. Photo Léa Comyn

En fin de matinée, tous les déchets ont été récupérés par la ville de Grande-Synthe pour un poids total de 350 kg. On y retrouve des bouteilles, des canettes et des sacs plastiques, mais aussi une barre de son, trois télévisions et trois matelas. Plus facile de déposer dans ces « zones de dépôts sauvages » nous explique Jean-Philippe, travaillant chez Leroy Merlin. « C’est moins cher que d’aller en déchetterie. »

Léa Comyn