Variant Omicron : rencontre entre les ministres de la santé du G7 à Londres

Pour se protéger ou au moins ralentir l’impact du variant Omicron, le gouvernement britannique a convoqué les ministres de la santé du G7 pour une réunion d’urgence.

La cinquième vague est repartie en France et le COVID est loin de nous laisser tranquille. Alors que la troisième dose de vaccin deviendra obligatoire pour conserver le Pass Sanitaire en janvier, l’arrivée du variant Omicron inquiète l’hexagone. Huit cas ont déjà été détectés en France, mais le gouvernement affirme que sa détection est le travail de plusieurs heures : «On est encore au stade du criblage. Ces diagnostics vont être passés au séquençage et on saura dans les prochaines heures s’il y a des cas positifs du variant. On leur fait des tests et on regarde s’ils sont positifs au Covid. S’ils le sont, on fait un criblage. On regarde s’il y a une mutation suspecte du virus dans le diagnostic » précise le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.

Un variant qui plane sur le monde

La situation de la France n’est pas la plus critique et ce n’est pas le seul pays à vouloir rapidement neutraliser le variant Omicron. Le Royaume-Uni a pris les devants en réunissant ce lundi 29 novembre les ministres de la santé des pays formant le G7 : France, États-Unis, Canada, Allemagne, talie, Japon et donc Royaume-Uni. « Une réunion d’urgence pour discuter de l’évolution de la situation sur Omicron» selon Londres. Avant même ce rassemblement, plusieurs gouvernements ont déjà pris des mesures. Les britanniques ont annoncé le retour du port du masque et un durcissement des mesures d’entrée à partir du 30 novembre. Le Japon durcit aussi les restrictions en décidant de refermer ses frontières à tous les visiteurs étrangers, malgré les recommandations de l’Organisation Mondiale de la santé de les laisser ouvertes.

Que sait-on d’Omicron ?

Venu d’Afrique du Sud, il a été détecté pour la première fois le 9 novembre. L’OMS alerte sur la dimension que peut prendre ce volume. Le variant Omicron peut se muter massivement. Selon Tulio de Oliveira, directeur du Centre sud-africain de réponse et d’innovation face aux épidémies, il compte au moins cinquante mutations. De plus, il se propage très vite et a conquis l’Afrique du Sud en moins de deux semaines. L’OMS l’a classé dans la catégorie des variants préoccupants et soulève un risque accru de réinfection. Sa dangerosité est encore mystérieuse. Angelique Coetzee, présidente de l’Association médicale sud-africaine, s’est occupé d’une trentaine de patients n’a pour l’instant relevé que des symptômes légers, aucun de ses patients n’a eu besoin d’être hospitalisé.

Louis Havet