Le vendredi 26 novembre 2021, le refuge s’appropriait un nouveau lieu suite à un effondrement des anciens locaux. Pour la sécurité des bénévoles et des animaux, il était préférable de changer d’endroit.

Récemment, l’établissement s’était effondré à cause des murs qui étaient trop anciens. Il remontaient à 1964 pour être plus précis. Mais pour rétablir la situation, les élus des communes de la MEL se sont rassemblés et ont organisé une campagne de fonds. Grâce à cet argent, le refuge a pu retrouver un espace où accueillir les animaux, au quai de Gand à Roubaix mais pour une durée de 3 ans seulement.

Un nouveau lieu pour les petits propriétaires…

Ce sont 5 000 m2 où les chats, chiens ou encore lapins pourront séjourner et faire craquer leurs futurs maîtres ou maîtresses. Grâce à « Ville Renouvelée », un activateur urbain, les chiens pourront bénéficier de 20 box et les chats de 30. L’organisme a aussi mis en place un espace dédié aux soins vétérinaires et un autre pour les toilettages. De quoi satisfaire les besoins de tous. Ce fut également l’occasion de revoir les espaces et d’apporter de nouvelles choses concernant le bien-être animal. D’après le président de la communauté urbaine de Lille, ce drame a réveillé les consciences et rappelé les responsabilités de chacun.

D’après les salariés, ils n’ont cessé d’alerter sur l’aspect insalubre des lieux mais personne n’a réagi et ça depuis près de dix ans. Une situation qui ne pouvait plus durer puisqu’un chat est mort à la suite de ces conditions d’accueil médiocres. Les employés informent que les anciens locaux devaient être retapés et devenir un grand et beau refuge. Sauf que le rêve s’est vite transformé en cauchemar. Les travaux n’ont jamais commencé et le bâtiment est toujours resté dans son jus. Mais ce qui est frappant selon eux, c’est qu’il aura fallu un effondrement pour faire bouger les choses.

Cette délocalisation aura coûté 325 000 euros à la MEL mais c’est pour la bonne cause. Le refuge se donne maintenant pour mission de trouver un autre lieu qui sera cette fois-ci définitif et non provisoire. Mais cette mission ne sera pas facile. Pleins de paramètres sont à prendre en compte comme le voisinage par exemple. Une chose est sûre, c’est que ce nouveau lieu sera situé loin des habitations et sera plus moderne qu’avant. Le directeur quant à lui, est conscient du temps que cela va prendre mais espère avant tout répondre aux besoins des animaux.

Fanny Kerloch