Noël approche à grands pas… Pour patienter, certains choisissent les calendriers de l’Avent, d’autres préfèrent regarder des films de Noël. Voyage aux pays des merveilles.
On connait bien les films de Noël, leurs scénarios souvent décalés, leurs histoires souvent imaginaires et stéréotypées. L’intrigue la plus populaire ? L’héroïne retourne dans sa ville natale pour se ressourcer. Elle incarne un problème universel : des difficultés dans son travail. De retour chez elle, elle retrouve son amoureux d’enfance, resté dans cette même ville. Et sans surprise, après de multiples péripéties, leur romance renait. La protagoniste choisit alors de rester. Bref, des contes de fées modernes : « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants… »
Quoique de plus réconfortant que de retrouver des trames narratives qui nous sont familières depuis l’enfance. Mais alors que la surprise n’est jamais au rendez-vous, pourquoi aimons-nous autant ces films ? Finalement, il n’existe qu’une seule réponse : celle de seulement chercher à s’évader… Sans se brusquer, tout en améliorant son sinistre quotidien par une magie de Noël entêtante !
Des films souvent trop « simplet »
Nombre de détracteurs critiquent l’aspect « simplet », « enfantin » des films de Noël. Mais au fond, ne regarde-t-on pas ces films pour seulement se faire du bien ?L’instant est alors à la détente, au divertissement. On ne cherche pas une grande profondeur psychologique ou une critique sociale lorsque l’on visionne ce genre de films.
Et l’overdose des films de Noël peut-elle être aussi au rendez-vous ? Dès début novembre, les chaines de télévisions françaises nous bombardent chaque après-midi de nombreux films de Noël, se ressemblant tous les uns aux autres. Mais n’est-ce pas là toute la malice de ce piège à audience ? On connait déjà la fin, mais on se laisse amadouer. On aime par-dessus tout le voyage et l’univers proposé. Tout simplement, on rêve, on voyage dans un univers familier et réconfortant. Et cette évasion d’une heure et demie crée alors la magie qui nous manque au quotidien.
Antoine Guihery
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