Covid 19 : Le préfet des Hauts-de-France appelle à la prudence  

Ce mercredi 19 janvier, le préfet des Hauts-de-France, Georges-François Leclerc, a tenu une conférence de presse, en présence du représentant de l’ARS, (agence régionale de santé), de la direction régionale des finances publiques, et du rectorat de Lille. Les mots d’ordre : Ne rien lâcher et persévérer. 

Georges François Leclerc (au centre) en conférence de presse à la préfecture de Lille

Le virus circule toujours activement”. Alors que la rumeur court que le variant Omicron pourrait bien être le dernier, le préfet des Hauts-de-France, a appelé à la prudence, en préfecture de Lille, ce jeudi. La région connaît une circulation du virus importante, avec un taux d’incidence au 14 janvier de 2 655 nouveaux cas pour 100 000 habitants sur les 7 derniers jours. Georges François Leclerc a, en premier lieu, exprimé sa gratitude envers les personnels du secteur médical, particulièrement mobilisés dans les hôpitaux, les centres de vaccination et de dépistage. Gratitude également, envers les primo-vaccinés, qui étaient 20 000 dans les Hauts-de France à recevoir leur première injection et entrer ainsi dans le schéma vaccinal, la semaine dernière. “Il faut avoir confiance dans ces vaccins éprouvés et testés” a déclaré le préfet, avant d’ajouter : “C’est un acte de protection de soi, d’autrui et du système de santé”. 

Ne pas baisser la garde 

Si Georges-François Leclerc s’est félicité d’un taux de vaccination supérieur à 90 % dans le département du Nord, 10% restent à “convaincre”. Loin de stigmatiser cette partie de la population, il en appelle à aller vers “ceux qui ne veulent pas, et ceux qui ne savent pas comment faire”. Le professeur Benoît Vallet, directeur général de l’Agence régionale de santé, a appuyé ses propos. “Nous aurions eu davantage de personnes atteintes de formes graves admises en système de soin si les vaccinés avaient été moindre”, a-t-il affirmé. Plus contagieux mais moins sévère que ses prédécesseurs, le variant Omicron donne lieu au développement de formes graves chez certains enfants, a-t-il précisé.  

Enfin, en présence de Valérie Cabuil, rectrice de la région, et de Frank Mordacq, directeur régional des finances publiques, le préfet a souligné le rôle des administrations et autorités dans la gestion de cette crise, qui ont su “adapter leurs services”. Efforts à poursuivre, car si la cinquième vague semble s’adoucir dans l’ensemble, nous ne sommes pas à l’abri du variant de demain. 

Hélène Decaestecker