Disney, Astérix ou encore Nigloland. Du 12 janvier au 8 février, ces parcs à thème français proposent des billets à prix réduit pendant les soldes . Des prix jusqu’à 29 euros pour des billets Disneyland selon Auchan. Quel est donc l’envers du décors de ces promotions ?

Pour savoir s’ils ont le droit de solder leurs places, il suffit d’aller chercher dans la législation la définition de solde. Selon l’article L310-3 du code de commerce qui fixe le cadre légal des soldes, les périodes autorisées et les marchandises concernées, Il qualifie les soldes “de ventes accompagnées ou précédées de publicité et annoncées comme tendant, par une réduction de prix, à l’écoulement accéléré de marchandises en stock” selon economie.gouv.fr . La marchandise est un bien, les parcs proposent un service, ils n’ont donc pas le droit d’utiliser le terme soldes. Alors pourquoi proposer des places en promotion ? 

Pour répondre à cette question, il faut regarder les périodes d’affluence de ces parcs. Si on prend Disneyland Paris, selon Ooparc.com on observe un creux de visiteurs en Novembre et Février . Quand à Astérix et Nigloland ils sont fermés sur la période de janvier à début mars. Cette faible affluence s’explique par la période d’impôt pour Novembre qui se suit par l’achat des cadeaux. Le manque de visiteurs en février se déduit par la fin des fêtes. 

Pour Disneyland ces promotions permettent de remplir ces jauges et attire les clients avec des soldes à l’intérieur même du parc dans ces boutiques. Les parcs Nigloland et Astérix ferment de janvier à début mars. La concurrence est trop rude face à la souris parisienne. Même si eux aussi participent  à cette période de “solde” des billets pour remplir les jauges de mars et avril. Car les promotions se font à la condition de prendre un billet daté c’est-à-dire de réserver sa place pour un jour de basse fréquentation et le changement est impossible. 

Autrement dit les parcs d’attraction surfent sur la vague des soldes en proposant des promotions qui auraient quand même eu lieux face à la baisse de fréquentation de ces périodes.