Le veganisme, le nouveau mouvement de consommation tendance.

Au cours de ces dernière années, les tendances au véganisme explosent, l’adoption d’un mode de consommations ne provenant d’aucune manière d’animaux est-elle la meilleure option ?

Réponse avec Jeyan 24ans et Aurélien 36 ans, tous les deux bénévoles véganes dans l’association L214.

Veganuary un mouvement pour consommer mieux

Depuis l’année dernière en janvier 2021, le challenge veganuary gagne en visibilité. Et les sondages sur le résultat de la consommation s’avèrent efficace. Après le challenge, 82% des participants non véganes ont drastiquement réduit leur consommation de viandes. Dans ces 82%, 30 % ont gardé une alimentation entièrement végétale à l’issue du challenge 38 % ont réduit d’au moins 75 % leur consommation de produits animaux et 14 % ont réduit de moitié leur consommation de produits animaux.      

Le Véganisme, une consommation qui change le corps

Le Véganisme, tendance à forte croissante ces dernières années, se développe de plus en plus avec les années à travers différentes actions comme le veganuary. C’est une consommation qui bien qu’elle soit bonne pour l’environnement peut changer le corps. En effet les Véganes, doivent prendre des compliments alimentaires pour paliers aux manques de vitamines présente uniquement dans la viande comme la vitamine B12, ou encore le Fer. Ainsi le corps peut réagir de façon négative à ces changements. Cependant d’après Aurélien la santé s’améliore si l’on devient végan, il ressent moins de fatigue, n’a pratiquement plus de rhumes. Pour Jeyan, le véganisme n’a pas de grand impact sur la santé.

Le Véganisme, une consommation qui change pour la planète et pas seulement

Le Véganisme est un nouveau mode de consommations qui peut se commencer à tous âges bien que certains apports dans une consommation classique pour nourrisson soit privilégié. Jeyan, végan depuis c’est 18ans explique que l’on peut devenir végan avec de la volonté et si l’on est bien accompagné. Pour elle un accompagnement pour une transition d’une consommation classique à une consommation végane, est conseiller.

 L214, l’association dans laquelle Aurélien et Jeyan sont bénévoles, permet grâce à leur site, d’obtenir des conseils pour se nourrir et cuisiner des plats végans. L214 figure associative du véganisme en France et l’association que représente Aurélien et Jeyan, une association qui se fait connaitre par plusieurs actions aussi bien des action coup de poings ou des manifestations avec des distributions de prospectus ou comme le veganuary

Il est vrai que l’on peut se demander si être végan peut être un point négatif pour la vie social ? A cette question Aurélien qui de son expérience a connu le conflit trouve que cela peut être un frein, pour lui l’odeur de la viande le rebute. Aujourd’hui il préfère manger un repas sans viande lorsqu’il est avec ses amis. Pour tous les deux l’acceptation de leur mode de consommations est primordiale. D’après eux, il existe beaucoup d’alternatives de nourritures, comme les restaurants végan ou les steak végés, ou bien encore les Burgers végés

Un budget conséquent ?

Ce n’est pas un secret, le bio et le végétal coûtent plus cher. Alors, passer d’une consommation de viande à une consommation uniquement végétale implique-t-elle la prévision d’un budget alimentaire plus élevé ? Pour Aurélien et Jeyane la réponse est claire : devenir végane ne coûte pas plus cher. Le prix d’un panier moyen est équivalent à celui qu’il pourrait avoir s’ il consommait de la viande. Pour Jeyane, végane depuis son adolescence, aucune période de sa vie ne semble avoir été impactée par le coût potentiel que peut représenter la consommation uniquement végétale .

En bref, opter ce mois-ci pour le Vegnauary  serait peut être l’occasion de découvrir un nouveau mode de vie qui semble sans danger et accessible à tous.

Antoine Guihery