Le groupe Etat islamique (EI) a confirmé la mort de son ancien chef, tué lors d’une opération de l’armée américaine. Les djihadistes ont nommé son successeur, Abou Hassan al-Hachemi al-Qourachi
Dans un communiqué diffusé jeudi 10 mars, le groupe djihadiste État islamique (EI) a confirmé la mort de son chef Abou Ibrahim al-Qourachi, tué le 3 février dernier en Syrie lors d’une opération des forces spéciales américaines. L’EI a par ailleurs fait savoir le non de son successeur, Abou Hassan al-Hachemi al-Qourachi.

L’EI affaibli mais toujours présent
Originaire de Tal Afar, Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi, avait pris fin octobre 2019 la tête du groupe après l’élimination de son prédécesseur Abou Bakr al Baghdadi. Selon l’administration américaine, Qourachi se serait fait exploser lors d’un raid américain dans le nord-ouest de la Syrie, tuant plusieurs membres de sa famille.
Il avait joué, selon les États-Unis, un « rôle moteur » dans le génocide commis contre la minorité yazidie dans le nord de l’Irak en 2014 et supervisait le réseau de « franchises » de l’EI de l’Afrique à l’Afghanistan. Le groupe dispose toujours du soutien de 10 000 combattants, selon une estimation de l’ONU.
Un nouveau leader relativement inconnu
Le nouveau chef de l’organisation radicale, le troisième du groupe de sa création est relativement inconnu. Dans son communiqué, le groupe a assuré que la nomination d’Abou Hassan al-Qourachi, qualifié de « commandeur des croyants » et « calife des musulmans », avait été approuvée par Abou Ibrahim avant sa mort.

Il arrive à la tête de l’EI au moment où le groupe est affaibli par des offensives successives soutenues par les États-Unis en Irak et en Syrie. Le nouveau leader n’est pas encore connu des spécialistes de mouvements jihadistes.
Cidjy Pierre
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.