Née le 5 août 1968 à Neuilly-sur-Seine (92), Marine Le Pen est d’abord connue pour être l’une des filles du patriarche de l’ex-FN, Jean-Marie Le Pen. Dès ses 18 ans, elle s’engage au Front national. À partir de 1998, elle occupe le siège de conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais, d’Île-de-France, puis des Hauts-de-France : de nombreux mandats locaux jusqu’à maintenant. Elle est aujourd’hui conseillère départementale du Pas-de-Calais, son département politique d’adoption, et députée dès juin 2017 de la onzième circonscription du même département. Avant celui-ci, elle officiait en tant que députée au Parlement européen depuis 2004.

Les grandes lignes de son programme
- Le pouvoir d’achat
Pour renforcer le pouvoir d’achat des Français, Marine Le Pen souhaite obtenir de l’UE la baisse de la TVA de 20 à 5,5% sur l’énergie, c’est l’une de ses mesures phares. Elle propose de permettre aux entreprises d’augmenter le salaire de 10% en exonérant de cotisations patronales et de privatiser l’audiovisuel public pour supprimer la redevance.
- L’immigration
Sur l’immigration, Marine Le Pen souhaite proposer un référendum, mettre fin au regroupement familial et assurer la priorité nationale pour l’accès au logement et à l’emploi. Elle souhaite l’expulsion systématique des clandestins, délinquants et criminels étrangers.
- La santé
Marine Le Pen souhaite lancer un plan de soutien d’urgence pour la santé de 20 milliards d’euros et arrêter les fermetures des lits à l’hôpital public et des maternités.
- La sécurité
Elle souhaite faire de la sécurité une priorité de son quinquennat en rétablissant les peines planchers et en supprimant toute possibilité de réduction ou d’aménagement de peine, en particulier pour les violences contre les personnes.
- La retraite
Concernant les retraites, elle souhaite abaisser de 62 à 60 ans l’âge légal de départ à taux plein pour ceux ayant commencé à travailler entre 17 et 20 ans et indexer les pensions sur l’inflation.
Avant la fin de son mandat de députée européenne, Marine Le Pen est rattrapée par l’Office européen de lutte antifraude à laquelle elle est sommée de rembourser près de 300 000 euros avec le 31 janvier 2017 pour avoir « rémunéré des cadres du Front national avec l’argent public ». La somme conséquente est par la suite mise en recouvrement avec une retenue sur ses indemnités mensuelles en tant que parlementaire. En mai 2017, elle est battue au second tour avec 33,9 % des suffrages par Emmanuel Macron, ainsi élu président de la République. En 2022, elle renouvelle sa candidature à ce poste. Pour son fidèle vice-président du RN Jordan Bardella, celle qui a un « pied dans la vie réelle » vit aussi de « ses passions » : la candidate d’extrême-droite à l’élection présidentielle aurait passé durant le confinement lié à la pandémie de Covid-19 un diplôme d’éleveuse professionnelle de chats.
Kévin Belbéoc’h Dumarcet
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