
Avoir le président de la République comme candidat ne permet pas de faire campagne comme les autres partis. Théo Dhalluin, militant et étudiant à l’IEP « SciencesPo » de Lille, raconte comment ce défi est géré sur le terrain.
“C’est assez difficile parce qu’on est contraint de garder une certaine distance avec lui.” En période de fin de pandémie et de guerre en Europe, “on sait qu’il n’a pas uniquement la campagne à gérer mais aussi ses fonctions de président”. D’autant plus que les circonstances actuelles le forcent à privilégier sa fonction présidentielle à sa candidature.
Cette double casquette apporte aussi des difficultés pour souder les “marcheurs” alors même que “peu ou pas de meetings et réunions publiques vont se dérouler avant les élections.” Il est aussi compliqué de défendre un programme quand il y a un bilan qui monopolise les débats, “les autres candidats ne peuvent se revendiquer que de leurs prédécesseurs.”
Défendre le candidat-président sur le terrain
“Sur le terrain, c’est à double tranchant.” D’un côté, les militants peuvent “discuter des mesures phares prises durant le quinquennat. » C’est positif pour les militants car “le dialogue avec les gens repose majoritairement sur ça et sur la volonté de continuer ce qui a été fait.” De l’autre côté, “certains sont moins réceptifs que d’autres car ils sont opposés à ce qui a été fait ces 5 dernières années c’est pour cela que c’est à double tranchant.”
Margaux Verdonckt
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