« Alcoool », une boisson miracle contre la gueule de bois ?

Deux étudiants lillois ont crée un remède pour estomper les symptômes de la gueule de bois. Testée en conditions réelles par trente volontaires, la boisson débarquera prochainement sur le marché. 

« Oubliez la gueule de bois » : c’est ce que promettent les créateurs d’ « alcoool », un complément presque miracle contre les lendemains de soirées difficiles. Étudiants en école de commerce, Henri Puigsarbé et Antoine-Baptiste Léonetti ne cachent pas leur penchant pour la fête. « Il fallait que l’on trouve quelque chose pour allier sorties et productivité au travail », lance Henri. Et c’est pari gagné.

La poire de Nashi, l’ingrédient phare 

Après de longues recherches, les deux jeunes entrepreneurs tombent sur une étude scientifique réalisée par des chercheurs australiens en 2015. D’après cette étude, la poire de Nashi réduirait de 20% les symptômes de la gueule de bois. Seul problème, ce fruit ne pousse qu’en Corée du sud et au Japon. Les étudiants persévèrent et finissent par contacter un laboratoire sud-coréen, qui produit des boissons similaire, « pour travailler avec eux et élaborer une recette respectueuse des normes françaises » poursuit Henri. Au total, la boisson continent 30 ingrédients naturels. Parmi-eux des figues de barbarie, du curcuma, des baies de goji, du ginseng, ou encore du Chabon Marie.

Testée sur 30 volontaires 

« Alcoool » se présente sous la forme d’une bouteille de 100 ml,  à consommer une fois dans la soirée. « Mais il est important de ne pas ingérer d’alcool après l’avoir pris, pour ne pas annuler ses effets » prévient Antoine-Baptiste. Testée sur une trentaine de camarades, le produit semble avoir fait ses preuves. Suite à une soirée arrosée, « environ 90% des testeurs nous ont fait part d’améliorations notables de leur état grâce à la boisson » s’enthousiasme Henri. Si cette potion est couronnée de succès, les étudiants n’encouragent pas pour autant les étudiants à consommer davantage d’alcool. Une trop grosse consommation d’alcool annulerait les effets de leur produit.

Pour financer la production et la commercialisation de la boisson, les deux étudiants ont lancé les premières pré-ventes sur la plateforme participative Ulule. Comptez 5 euros le flacon de 100 ml.

Justine Berger